Contribution n°9 (Web)
Déposée le 26 juin 2024 à 16h32
Nous avons déjà les boues d’Achères qui nous préoccupent d’autant que les distances à respecter ainsi que le calendrier pour les lieux de stockages ont du mal à être respecté.
La police de l’environnement n’est bien souvent pas en mesure d’être au rendez vous par manque de personnel.
Les nuisances olfactives sont souvent constatées lors des déplacements. J’ai noté le nombre de manipulations : barges, camions, stockage, bennes agricoles…
Je ne crois pas que la livraison dans le sens apport soit compensée par un retour de nos déchets.
La ruralité doit-elle être le point d’équilibre pour les mégas projets des métropoles ?
Nous avons en Eure et Loir nos propres méthaniseurs. Comme tous nous serons confrontés à résoudre le problème de nos déchets alimentaires. Gardons-nous les solutions de proximité.
Le mauvais stockage et l’épandage sont sources de pollution de nos nappes phréatiques déjà bien malades.
J’ai pris la peine de bien lire votre dossier superbement bien fait pour nous persuader que c’est, du vert absolu, mais j’ai retenu tous les risques engendrés et compris que nous en étions toujours dans l’incitation à plus de déchets.
Ayant pris la peine de m’exprimer j’espère que ma contribution sera entendue et partagée.
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 26 juin 2024 à 14h26
Il apportera encore plus de camions dans une zone déjà saturée, et ils viendront s'ajouter à ceux générés par le trafic lié à l'entrepôt Green Dock. Résultat : plus d'embouteillages, plus de stress, plus de pollution, plus de maladies... pour des populations ayant déjà à supporter les nuisances du Port, des usines de recyclage d'ordures, de l'A 15, et du reste.
J'ai vu que le digestat partirait par bateau jusqu'à Limay : économiser 53 km de route en passant par la Seine est-il vraiment un avantage écologique ?
En cas de catastrophe (explosion du bâtiment), toutes les matières + le digestat irait dans la Seine ? Grosse "fleuvée" noire en perspective...
Enfin, effectivement, ce qui fait lpeur dans un tel projet, ce sont les odeurs désagréables qui ne manqueront pas d'arriver aux uns et aux autres en dépit des assurances du promoteur du projet.
L'installation de cette grosse usine de méthanisation à cet endroit me semble très problématique.
Contribution n°7 (Web)
Déposée le 19 juin 2024 à 11h24
La Communauté portuaire Seine Aval réunit les entreprises des ports de Gennevilliers, Limay et Nanterre et d’autres plateformes industrialo-portuaires d’envergures diverses entre Paris et Rouen. L’association s’attache entre autres à faire émerger des synergies entre ces entreprises mais également avec le tissu économique environnant et en lien avec les collectivités territoriales. Le développement économique de ces zones d’activités d’une part et le développement du transport fluvial de l’autre sont deux axes au cœur de ses missions.
À ce titre, la Communauté portuaire Seine Aval est pleinement concernée par les bénéfices de l’implantation d’un méthaniseur sur la zone portuaire, son circuit de collecte et ses externalités.
En termes d’emploi, il indéniable que ce méthaniseur, dans un temps qui est celui de sa construction, va soutenir l’emploi en période post-JO ce qui est salutaire pour de nombreux professionnels du bâtiment, puis créera des emplois stables sur le territoire dans de nombreux domaines et à tout échelon, de l’ouvrier au cadre supérieur. Le territoire, pour autant très dynamique, ne peut se passer de ces créations d’emplois.
En termes de collecte et de tri de déchets, le territoire est confortablement doté de circuits de revalorisation de déchets de chantier, de papier, carton, bois, béton, plâtre, métaux, terres, eaux, combustibles, produits dangereux, … mais ne répond pas aux exigences de la réglementation sur la collecte et la revalorisation des déchets organiques des ménages qui sont actuellement incinérés.
Les communes ont fait ces dernières années un travail formidable auprès des habitants qui pouvaient accueillir dans leur jardin un bac à compost et les habitants ont très largement joué le jeu. Malheureusement cela ne suffit pas à traiter les millions de tonnes de déchets organiques produites sur le territoire de l’agglomération parisienne.
La mise en place de ces circuits de collecte et de revalorisation est donc urgente et vitale pour l’environnement.
En termes de production d’énergie, l’abandon progressif des combustibles fossiles doit ouvrir la voie à la production d’énergies renouvelables ou issues de nos déchets organiques. C’est un impératif économique pour les consommateurs (maîtrise des prix) et écologique (réduction des émissions carbonées et réduction des tonnages incinérés).
Or cette production ne peut malheureusement se faire n’importe où : nous devons choisir des lieux suffisamment éloignés des habitations pour éviter tout risque de nuisance mais suffisamment proches pour réduire les trajets de collecte. L’emplacement choisi sur le port de Gennevilliers est exceptionnellement approprié et il sera très difficile de trouver un lieu aussi idéalement placé. Il a en effet le mérite d’être facile d’accès pour les véhicules de collecte bénéficiant d’un dense réseau routier, tout en étant particulièrement bien isolé en termes d’urbanisme. Il bénéficie par ailleurs d’un réseau de distribution de gaz naturel immédiatement disponible pour l’injection du biométhane produit.
Le dimensionnement retenu pour ce projet est enfin optimisé par rapport au foncier mis à disposition par Haropa Port, tout en tenant compte des avoisinants.
La surface dédiée est une parcelle historiquement industrielle désaffectée pour cause de pollution des sols ancienne. L’implantation du méthaniseur nécessitera la dépollution préalable et sans délais tout en revalorisant une surface déjà dédiée à l’industrie, épargnant ainsi les surfaces agricoles largement exploitées dans d’autres projets de méthaniseurs.
En sortie, son emplacement en bord à voie d’eau permet le chargement des digestats directement sur barge, le mode de transport fluvial étant largement moins émetteur de carbone que la route.
Outre l’implantation portuaire du projet, le recours à la voie d’eau est pour la Communauté portuaire est élément majeur qui fonde son soutien.
Enfin, ce digestat issu de déchets alimentaires viendra se substituer à des engrais minéraux le plus souvent d’origine fossile.
Pour toutes ces raisons, ce projet exceptionnel nous semble répondre parfaitement aux enjeux de notre époque et réduit les nuisances du traitement de nos déchets comme rarement un projet pourrait s’en prévaloir.
Nous ne pouvons qu’y apporter un avis favorable et un soutien sans réserve.
Gildas MONJOIN
Délégué Général
Document joint
Contribution n°6 (Web)
Déposée le 17 juin 2024 à 19h56
En ce qui concerne les odeurs y a t il des craintes à avoir sur celles ci ,si oui l impact est d environ combien de kilomètres autour de la zone?
Au sujet des camions à combien peut on évaluer approximativement leur nombre et connaître leur itinéraire précis ?
Économiquement que cela apporte t il à la commune?
Pourquoi apporter d aussi loin ces déchets ne peut on pas les apporter localement plutôt que de faire circuler un nombre conséquent de camions sur nos routes.
Quel est la composition exactes des déchets qui seront utilisés pour l usage agricole?
Cordialement
Contribution n°5 (Web)
Déposée le 17 juin 2024 à 19h48
En ce qui concerne les odeurs y a t il des craintes à avoir sur celles ci ,si oui l impact est d environ combien de kilomètres autour de la zone?
Au sujet des camions à combien peut on évaluer approximativement leur nombre et connaître leur itinéraire précis ?
Économiquement que cela apporte t il à la commune?
Cordialement
Contribution n°4 (Web)
Déposée le 16 juin 2024 à 10h54
Nous nous battons contre l'implantation d'un methaniseur près de chez nous, nous ne voulons pas récupérer les digestas des autres.
Pourquoi le département des Hauts-de-Seine n'est pas capable dependre ces digestats sur son territoire ?
Pourquoi les emmener si loin ?
Avec des transports ayant en partie un impact sur l'environnement. Encore des camionssur nos petites routes de l'Eure !!
Contribution n°3 (Web)
Déposée le 14 juin 2024 à 18h16
Je suis contre le transfert des digestats en Eure-et-Loir et notamment à Tremblay-les-Villages car nous avons déjà un méthaniseur dans la commune. Tremblay-les-Villages et l'Eure-et-Loir participent déjà fortement au développement de la méthanisation. A Tremblay-les-Villages et en Eure-et-Loir, nous n'avons pas à subir les nuisances olfactives, la pollution environnementale de ce type de projet francilien. Les digestats du 92 peuvent être transférés dans les champs environnants en Seine et Marne ou dans l'Essonne. L'Eure et Loir n'est pas la poubelle de la région parisienne.
Je vous remercie de bien vouloir abandonner ce projet de transfert des digestats en Eure-et-Loir pour les raisons indiquées ci-dessus.
Contribution n°2 (Web)
Déposée le 13 juin 2024 à 20h32
Contribution n°1 (Web)
Déposée le 13 juin 2024 à 11h56
Le transport en deux temps par péniche puis par camion est il réellement plus pertinent que le transport tout-camion (bilan carbone) ?
En cas de soucis technique pour vider la barge rapidement, le digestat vivant (et épais) ne risque t il pas de créer de la mousse pendant son stockage prolongé dans la barge ? Quelle conséquence pour les eaux de la Seine en cas de déversement de mousse de digestat ?